Surconsommation : attention danger !

La consommation excessive d’alcool expose à de multiples risques, immédiats ou à moyen-long terme.

Capacités cognitives du cerveau

Les risques immédiats sont pour l’essentiel liés aux effets de l’alcool sur les capacités cognitives du cerveau. Toute consommation d’alcool peut exposer à des risques d’accidents dans certaines situations, mais les risques immédiats sont d’autant plus importants que l’alcoolisation est intense, en conséquence notamment des comportements de recherche d’ivresse amenant à consommer de grandes quantités d’alcool en un temps réduit (« binge drinking »). Ces épisodes d’alcoolisation aigue sont particulièrement délétères à l’adolescence, leur répétition pouvant par ailleurs faciliter l’apparition d’une dépendance à l’âge adulte.

Accidents de la vie courante, accidents du travail, accidents de la circulation, en raison de la diminution des réflexes et de la vigilance

Agressivité, violence, rapports sexuels non désirés ou non protégés, en raison de la perte du contrôle de soi et d’une moindre appréciation du danger

Pertes de mémoire, coma éthylique pouvant entrainer la mort ou des séquelles à vie

Consommation excessive régulière

Apparition ou augmentation de troubles psychologiques, dépression

Dépendance

Détérioration des liens familiaux, sociaux et professionnels

Cancers des voies aéro-digestives supérieures et du système digestif, souvent en association avec le tabac, cancer du sein

Maladies cardio-vasculaires

Cirrhose

Maladies du système nerveux, démence …

35 ans de prévention du risque alcool

La consommation responsable se fonde en premier lieu sur des critères quantitatifs, les repères de consommation à moindre risque : deux verres par jour au maximum et au moins deux jours sans alcool dans la semaine.